Interview de Tony ALLOUCHERY

Malgré un score assez lourd (5-2), vous avez chèrement vendu votre peau ce soir face à une grosse équipe de Marseille, qu’est-ce qui vous a manqué, selon vous, pour vous imposer dans ce match ?

Ce sont les petites erreurs qui nous ont mis dedans et aussi les pénalités, on a pris beaucoup de pénalités. C’est surtout des petites erreurs que l’on paye cher et qui ont des conséquences.

Les pénalités ont une nouvelle fois coûté chères dans ce match avec deux buts encaissés en infériorité numérique, comment expliquez-vous cette indiscipline ?

Ce sont des fautes d’inattention, on est dans l’action, on perd le duel et on accroche l’adversaire, donc l’arbitre voit cela et il siffle, ce qui nous pénalise.

Les deux buts de votre équipe, dont le vôtre, ont été inscrits en supériorité numérique. Est ce que c’était un domaine de jeu clé dans votre stratégie aujourd’hui ?

Oui, le but était de shooter à la cage pour les déviations et les rebonds, on avait travaillé ces deux systèmes là donc ça a plutôt marché.

Vous avez donc marqué votre 1er but avec le HCCA ce soir, quel est votre ressenti ?

C’était mon premier but en D1 donc j’étais content, je suis toujours content de marquer donc le ressenti était bon. Après oui ! sur le moment j’étais content, mais il fallait surtout qu’on remonte au score et qu’on gagne le match, c’est ça le principal. Il fallait qu’on mette des buts.

Le match d’aujourd’hui se déroulait à l’extérieur, à Marseille, mais à huit clos. Est-ce que cela n’atténue pas le fait de jouer à l’extérieur ?

Il y en a qui aime bien jouer avec des spectateurs, mais pour moi je suis là pour le hockey sur glace donc je me consacre au hockey et les spectateurs c’est du plus. Il y en a qui font attention, d’autres pas. Pour ma part je ne fais pas attention, je suis là pour jouer donc aucune différence. La différence quand il y a les spectateurs est que parfois quand on joue chez nous, ils nous remontent le moral, et nous remettent dans le bain. Mais quand on joue à l’extérieur à huit clos on est obligé de faire avec, c’est le covid malheureusement. Le principal c’est que l’on joue, qu’on ait la chance de toucher la glace, de faire des matchs, et c’est ça qui est vraiment important.